LE JACOBINISME DANS SES OEUVRES
Depuis l’instauration sanglante du régime jacobin, ses partisans se parent de toutes les vertus démocratiques et valeurs « humanistes » possibles. En bref, c’est le camp du Bien. Et tous ceux qui ne sacrifient pas dévotement à l’idéologie dominante émanant des loges maçonniques et de leurs inspirateurs qu’il nous est interdit de nommer, en bref, tout ce qui n’est pas eux, c’est-à-dire vous et moi, sommes catalogués « réacs », « fachos » ou plus généralement « extrémistes ».
Or, pour tout quidam au cerveau lavé par l’Education nationale, le terme « extrémiste » renvoie à un comportement digne des « heures les plus sombres de l’histoire » (!). Attitude des plus barbares puisque contraire à la raison humaine et à la légendaire « mesure » française. D’autant qu’on associe volontiers à ce qualificatif celui de « raciste » ou d’ « antisémite ». Des termes devenus infamants dans leur définition actuelle, pour mieux lyncher sans scrupule quiconque refuse de passer sous les fourches caudines du « politiquement correct ».
Dans ces conditions et par voie de conséquence, il est facile pour nos politiciens et profiteurs du Système de passer pour des parangons de sagesse et de raison. Des gens hautement fréquentables. Heureux de nous seriner, à tout moment, que nous vivons dans un pays libre, puisque la saine Raison règne en maitre, et que le mot Liberté est gravé sur le fronton de nos édifices. La belle affaire ! Car la réalité est tout autre pour un esprit critique. Sauf pour celui qui, par paresse, chausse les lunettes déformantes de nos enseignants gauchistes.
Les légalistes d’aujourd’hui sont les fils des terroristes d’hier
Certes, depuis l’abolition de l’autonomie bretonne, le 4 aout 1789, nombre d’extrémistes ont donné libre cours à leurs pulsions malsaines. Mais ces extrémistes-là ne sont jamais ceux que l’on vise habituellement pour les crucifier sur l’autel de la bien-pensance.
Ces extrémistes-là sont nos JACOBINS ! De furieux agitateurs qui prirent leurs aises en bafouant ouvertement l’Etat de droit de leur temps. Ce fameux « Etat de droit » dont leurs héritiers spirituels nous farcissent aujourd’hui les oreilles. Ces jacobins, donc, qui instaurèrent un régime de Terreur. Que leurs crimes abominables fussent commis sur nos peuples et nations, n’épargnant ni les prêtres, ni les femmes, ni les enfants, qu’un génocide britto-vendéen fut méthodiquement perpétré, qu’ils aient porté la guerre dans tous les pays d’Europe pour imposer leur vision sociétale cosmopolite, sans oublier leurs nombreuses décapitations remises à l’honneur par leurs homologues djihadistes, etc., nul ne doit s’en émouvoir outre-mesure…selon la vulgate progressiste.
Pour ces moralisateurs à tablier en peau de cochon, aucun extrémisme, aucune démesure là-dedans ! Tout au plus, des dégâts collatéraux sur le chemin qui mène à la félicité humaine…. Ce qui est, remarquez-le bien, la marque spécifique de toutes les révolutions internationalistes. Le critère de toute subversion mondiale. Tout à l’opposé des Révolutions nationalistes ou nationales qui tendent, par le sommet de l’Etat, à la restauration progressive de l’ordre naturel. Loin de toute effusion de sang propre aux agissements de la basse humanité.
Or, ce sont ces mêmes canailles jacobines qui, sous la direction des dynasties bourgeoises enrichies par le pillage des « Biens nationaux », suscitèrent la révolte de 1830. Puis récidivèrent, par un nouveau bain de sang lors des journées de juin 1848. Avec en cadeau, une Seconde république érigée sur ce coup de force. Très démocratique, tout cela ! Mais l’ignominie ne s’arrête pas là.
C’est encore une poignée de Jacobins-républicains - ultra-minoritaires dans l’Hexagone – qui, en 1870, profitèrent lâchement du désastre militaire de Napoléon III à Sedan, pour proclamer leur République à l’Hôtel de ville de Paris. Exemple-type du coup de poignard dans le dos.
Et ce sont ces mêmes Jacobins étiquetés « Républicains » ou « Radicaux » qui menèrent, dès la fin du XIXe siècle, une guerre d’éradication de l’enseignement catholique, dans un pays alors très majoritairement chrétien. Ces mêmes apôtres du Progrès qui s’acharnèrent sur nos cultures spécifiques. La liquidation de notre langue nationale en fait foi. Mais seuls des esprits rétrogrades, malveillants ou insuffisamment républicains y verront des mesures vexatoires ou extrémistes.
C’est la même ardeur jacobine démagogique et sanguinaire qui a sévit au cours du XXe siècle. Après avoir juré que la boucherie de 1914-1918 serait « la der des der », nos gouvernants républicains déclarèrent le 3 septembre 1939, la guerre à l’Allemagne, sans aucune préparation sérieuse. Et malgré l’opposition massive de sa population. Mais il fallait, on l’a compris, satisfaire aux injonctions des décideurs financiers et occultes en action au sein de nos institutions. Le fameux Etat profond ! Et, cinq ans plus tard, ces mêmes misérables provoquèrent un nouveau bain de sang sous couvert d’une prétendue « Epuration » entrainant la mort de près de cent mille personnes. Répression mêlant dans le même opprobre, une poignée de crapules indéfendables, et malheureusement la masse de braves gens à l’esprit jugé insuffisamment subversif. Comme toujours, leur République ne lave pas plus blanc, mais toujours plus rouge….
En vérité, cette caste politico-financière dont l’origine remonte au Directoire, n’a jamais pratiqué que des coups de force, pour nous imposer ses républiques. Cette caste n’a jamais hésité, non plus, à faire tirer sur le peuple, à chaque mécontentement populaire qui mettait en danger ses privilèges et prébendes. Citons, pour mémoire, quelques manifestations noyées dans le sang des autochtones : celles de l’Eglise St-Roch en 1799, de la Place de la Concorde le 6 février 1934 où de la Rue d’Isly à Alger en mars 1962. Et vraisemblablement demain, un scénario similaire si l’on se réfère à l’avertissement de l’ancien Sinistre de l’intérieur Gérard Collomb, lors de son départ du ministère…
Nous n’avons de leçon à recevoir de personne
Il faut donc témoigner d’une ignorance crasse ou d’une malhonnêteté foncière pour ne pas désigner les vrais extrémistes : les JACOBINS. Qu’ils soient rouges ou bleu-blanc-rouge. Ils sont responsables de la quasi-totalité de nos malheurs. Et si d’aventure, des Bretons las d’être piétinés depuis si longtemps, venaient à commettre demain, par pure sottise, des actes répréhensibles, la clique dont nous venons de relater les exploits, s’étranglerait d’indignation. Comme elle s’indigne de tout ce qui ne lui ressemble pas. Elle aurait tort. Quand on laisse une large tranchée sanglante sur les deux derniers siècles (massacres de populations civiles et guerres répétitives), quand on est responsable d’une faillite retentissante en tous domaines au cours des 75 dernières années, quand on livre nos peuples aux appétits voraces de la finance mondiale et aux ressentiments de populations jadis colonisées par une Troisième république aussi nuisible que les suivantes, on ne doit pas s’attendre à être couvert de lauriers.
Aujourd’hui comme hier, la donne politique ne change pas. Dans notre « République des Lumières », la répression s’abat en priorité sur les autochtones, et de façon croissante. Surtout quand ils sont Nationalistes, Identitaires ou Patriotes. Quelles que soient leurs chapelles. Et en l’absence de tout crime de sang ou d’atteinte à l’intégrité des personnes et des biens. L’Eglise jacobine perdure ainsi dans sa perversité. Car pour elle, la liberté d’expression ne saurait s’exercer qu’au profit de sa clientèle traditionnelle de subversifs, d’invertis et de cosmopolites.
Comparer notre situation actuelle et passée, ne peut que nous éclairer sur l’étendue de notre manipulation par l’Etat fransquillon. Et sur la nature exacte du poison politique qui nous détruit à petit feux, depuis deux cent trente ans. Ce poison a un nom, c’est le REPUBLICANISME ou le JACOBINISME. Au choix car chez nous, c’est la même chose. C’est ce poison politique qui nous déchristianise, nous dénationalise, nous déracine, nous culpabilise et nous déseuropéanise. D’où l’impérieuse nécessité de s’en désintoxiquer, au plus tôt. Il en va du devenir de Breizh comme des autres minorités nationales de l’Hexagone. Et sur un plan plus général, ce combat émancipateur rejoint tout naturellement celui des autres peuples européens en lutte contre le Mondialisme. Même moule d’origine, mêmes inspirateurs, mêmes aspirations vers la « Gouvernance mondiale » que nos « humanistes » appelaient jadis, la « République universelle ».
Les Jacobins, comme les Mondialistes sont les pires ennemis de nos Peuples. Lors de la prochaine mascarade électorale, il faudra s’en souvenir.
Jakez GWILLOU (26 novembre 2021)