Qu’est-ce qu’une nation ? Partie 1
Théorie des Nations par Louis Mélennec.
Comment la France, en situation de force, a esclavagisé la Bretagne, et décervelé les Bretons.
Cet article, publié sur la toile, avait été piraté, et avait disparu : encore un bon tour du pays des doigts de l’homme !
Mais la providence veille : des patriotes bretons l’avaient sécurisé, et le voila en train de réapparaître, amélioré, et peut-être un jour terminé – si Dieu le veut.
Le meurtre de l’esprit est pire que la mort physique.
Citations introductives sur le décervelage des Bretons par la France
Michel ROCARD, ex-premier ministre de France :
« La France s’est construite sur la destruction de cinq cultures : les cultures bretonne, occitane, alsacienne, corse, flamande … La France est une création militaire, faite de nations non homogènes ».
Pierre LEMOINE, Président honoraire de l’UFCE, dans sa préface :
« Afin que tous connaissent l’essentiel de notre véritable histoire, dont la découverte va certainement créer la stupeur chez de nombreux lecteurs, tant sont graves les exactions dont a été victime la Bretagne, il est temps de laisser l’écriture au professeur Louis MELENNEC, qui a accepté de diriger notre collectif. L’ouvrage qu’on va lire est bref par son volume, majeur par son contenu. Nous pensons qu’il va constituer un événement important et mobilisateur dans l’histoire de notre Pays. »
M. HAZO NETANEL, Président de l’association Bretagne-Israël.
« Je suis toujours avide des leçons d’histoire du docteur Mélennec. Que de régressions, de persécutions, de tueries perpétrées à l’encontre de ce peuple qui veut légitimement vivre sa culture, sa langue, dans son propre pays ! C’est un miracle qu’il soit toujours debout. La pugnacité, l’opiniâtreté ne sont pas de vains mots pour désigner les Bretons. Les Juifs ont les mêmes qualités. Le chemin sera long encore jusqu’à l’indépendance mais c’est inéluctable. La France est en faillite morale, intellectuelle, elle éclatera du fait des différentes communautés qui la phagocytent… C’est une chance pour les peuples premiers de France. Les nouveaux médias changent la donne. Vos recherches étaient mises au ban, elles sont maintenant publiées. »
M. MARCEL TEXIER, agrégé de l’Université, ex-président de l’OBE (Bretons du Monde) :
« Vos publications établissent d’une manière aveuglante la légitimité des revendications des Bretons, occultées jusqu’à ce jour par un discours officiel inique. Elles nous confèrent une force morale considérable. Vos travaux ont été insultés ? Laissez glisser les insultes avec mépris. Attendiez vous autre chose après tant de siècles de falsification de la vérité historique ? Ils sont maintenant publiés et reconnus. Pensez à Théodore HERZL, le père de l’Etat juif, à qui on jetait des pierres »
HERBERT PAGANI, juif et fier de l’être : « Les bretons sont les juifs de la France. »
LOUIS MELENNEC. « L’appartenance à sa nation est l’expression d’un droit sacré de tout être humain ».
« L’interdiction d’enseigner l’histoire de la Bretagne, sa falsification par le pays étranger et ses complices, son remplacement par l’histoire de France, n’ont eu qu’un seul but : détruire l’identité bi-millénaire des Bretons, pour inclure de force dans leurs têtes, par un authentique lavage des cerveaux, l’identité d’un pays qui a envahis, détruits, pillés pendant des siècles, de 1789 à aujourd’hui. C’est un échec cuisant. Le pays qui a eu l’audace de s’intituler « patrie des droits de l’homme », n’est aujourd’hui que « le pays des doigts de l’homme ». L’humiliation des bretons a cessé, elle a changé de camp : chacun a le sort qu’il mérité ».
« L’histoire a servi à la France à coloniser la Bretagne. Aujourd’hui, elle sert aux Bretons à reconquérir leurs Droits et leur Dignité ».
Introduction à l’étude des Nations, de la Nation Bretonne en particulier
Ce texte est lisible en version PDF, et peut être transmis à tous les bretons du monde, qui ont tous été sevrés de leur histoire nationale par des procédés que l’on sait, à partir de 1789.
Nous vivons un drame mondial. Alors que tous les citoyens du monde, quelle que soit leur volonté de s’ouvrir aux autres – la très grande majorité des hommes et des femmes ne souhaitent que vivre en paix, tout en pratiquant leur culture, dans le respect des valeurs dans lesquelles ils croient -, des hommes de l’ombre, souvent des financiers, peu nombreux font un rêve insensé : détruire les cultures et les civilisations, abattre les frontières, en un mot : détruire les nations. Avant eux, il y a eu les délires communistes, qui ont tué plus de cent millions d’innocents, sur le fondement d’ idéologies du même type, là ou tous sont viscéralement attachés, comme à une mère et à un père à la fois : leur pays.
La France est avancée dans cette oeuvre de destruction, par l’action de « politiques » qui disposent des moyens médiatiques pour manipuler les esprits. Ces êtres d’un nouveau type, cosmopolites, polyglottes, n’ont plus de racines ni d’attaches. Riches de leurs fortunes, ou des privilèges financiers qu’ils se sont attribués par leur participation aux systèmes dans lesquels ils ont plongé les mains, il leur suffira de prendre l’avion pour aller se dorer les orteils dans l’une de leurs somptueuses propriétés au soleil (à Saint Barth, aux Seychelles ou ailleurs), lorsque les troubles deviendront intolérables en France. La Bretagne n’est pas le centre du monde. Mais les Bretons ayant découvert que leur histoire a été trafiquée, falsifiée, souvent avec le concours de ceux que nos jeunes désignent maintenant sous le nom de « collabos », pour être remplacée par l’histoire de France – elle même falsifiée dans le sens de l’outrance et de l’autosatisfaction -, ont un rôle particulier à jouer pour aider les autres nations persécutées à renouer avec leurs racines : l’appartenance à sa propre nation est un droit fondamental de tout être humain.
Aussi ferons nous souvent allusion à notre histoire bretonne, qui aidera les autres à voir plus clair dans leurs propres difficultés avec leurs colonisateurs respectifs. Une mention particulière sera faite aux Berbères, victimes d’une destruction par les Arabes, depuis 1500 ans, et aux Catalans, jetés en prison et traînés devant les tribunaux, pour le seul crime qu’on ait trouvé à leur reprocher : défendre leurs droits nationaux, qui ont volés par les Espagnols.
L’Europe toute entière est complice de ces agissements.
Il y a trente ans au moins que les Français, déprimés et anxieux, parlent tous les jours de guerre civile : les attentats sont là, et se multiplient. En 2017, nous y voilà ! Avec d’autres, nous avons tenté, du temps que nous n’étions pas exclu des médias français et bretons, d’ouvrir les yeux de nos concitoyens; cela était alors interdit par le discours unique. Les villes bretonnes, alors calmes et placides, Nantes en particulier, sont devenues depuis des sortes de dépotoirs. Dans les mosquées de Brest, on enseigne maintenant que « ceux qui écoutent de la musique, seront transformés en cochons et en guenons, et seront jetés en enfer ». Voila nos honorables « élus » punis.
Il faudrait dresser un sottisier des nations, comme nous l’avons fait pour les langues, et pour les injures antibretonnes. On y lirait des choses étranges.
Nombre d’auteurs soutiennent qu’il est impossible de définir ce qu’est une nation. D’autres qu’il est impossible d’élaborer une théorie générale des nations. D’autres que l’existence des nations au cours de l’histoire de l’humanité a été la cause principale de ses malheurs, tant il est vrai que les conflits les plus meurtriers ont opposé les nations les unes aux autres. Les nations n’existent pas, selon certains. Pour les marxistes, les nations sont une création de la bourgeoisie, dans le seul but – ne riez pas ! – … d’ exploiter les masses populaires (!); il faut donc les détruire.
Les nations sont une création des auteurs du 18ème siècle, voire du 19ème, disent les uns. L’agressivité serait un élément constitutif des nations, disent les autres : elles ne servent qu’à fomenter des contentieux et des guerres; selon les mondialistes, on doit les détruire. L’avenir est à la création d’une autre espèce humaine, l’homme nouveau (le modèle en est inconnu pour le moment : lequel choisir ? L’Etat français hésite entre François Hollande et Jean-Marc Ayrault, les plus brillants spécimen humanoïdes que l’on ait connus depuis des siècles. Pour comprendre ce que sera l’homme nouveau, et ce à quoi le monde est exposé, écoutez et réécoutez.
S’agissant de la nation bretonne, c’est un véritable festival : la nation bretonne ne peut exister, puisque les nations sont « apparues » après le 16ème siècle, et qu’à cette époque, la Bretagne a été absorbée par la France : impossible que la nation bretonne ait une existence quelconque, puisque la Une et Indivisible occupe tout le territoire hexagonal, et que même le Conseil d’Etat l’affirme et l’a affirmé, pour empêcher la reconnaissance des langues dites « régionales », et dans d’autres circonstances.(Observez ici que la langue bretonne n’est pas une langue régionale, mais une langue nationale, l’idiome des Bretons, bien avant que les Français en ait un). Etc ..
Parmi les « auteurs » « Bretons » spécialistes des contre-vérités, la palme revient à Georges Minois, docteur en histoire et agrégé ( comme le Drian, Poignant et quelques autres), qui écrit textuellement dans son livre consacré à Duguesclin, publié en 1993 à Paris : la nation bretonne n’existe pas, c’est une invention des folkloristes du 19ème siècle; le sentiment national breton n’existe pas, c’est une invention de l’entourage du duc de Bretagne; le patriotisme breton n’existe pas; la Bretagne n’est pas un pays indépendant, elle fait partie de la France ; au moyen âge, les Bretons et le duc sont sujets de leur voisin, rien d’autre; il n’y a aucune différence entre les Bretons et les Français, sauf le « patois » (!) parlé dans l’Ouest de la péninsule ! La « totale » ! On se pince, on croit avoir mal lu, non, c’est bien ce que ce bon docteur-professeur a écrit ! (Voir ci-après, dans la bibliographie, les citations et les références) : pour Minois, la nation bretonne, c’est une affaire de gros sous, mise en forme pour ceux qui peuvent en profiter : le Duc en son palais, les nobles en leurs châteaux, les évêques et les abbés en leurs manoirs épiscopaux et abbatiaux : on fait croire au bas peuple qu’il est une nation, on l’exploite, on le pressure, on l’avilit, on l’accable d’impôts ! Incroyable, mais vrai. (Si vous ne pouvez croire que de telles sottises aient été écrites par un Breton, reportez vous au mauvais livre écrit par cet auteur chez Fayard, en 1993 : Georges Minois, Duguesclin, pages … et suivantes).
Alors que la quasi totalité des êtres humains se définissent notamment par leur identité nationale, et y sont extrêmement attachés, des hommes de l’ombre prennent, sans les consulter, des décisions en totale violation de ce que sont les désirs des êtres humains, quant au maintien de cette identité. L’article qui suit a pour objet d’être et de devenir une pièce importante dans la reconstruction de la nation bretonne, mentalement en charpie depuis la Shoah de 1789, mais en pleine renaissance. Pas seulement la nation bretonne. Qu’on ne s’y trompe pas : sa portée est générale, elle concerne toutes les nations du monde. Celles qui sont persécutées par les Etats « centraux » qui se sont emparés d’elles, vont y trouver des éléments précieux pour analyser leur propre situation, et pour faire évoluer leur propre statut.
La définition du concept de nation répond à un besoin impératif, non pas seulement pour la Bretagne, non seulement pour la France, non seulement pour l’Europe, mais pour la planète : c’est un besoin mondial.
La France, notre voisine de l’Est, ayant détruit nos institutions bretonnes en 1789, a eu l‘audace, s’affichant dans le monde entier comme l’inventrice des droits de l’homme, (vous avez bien lu : l’inventrice des droits de l’homme !) pendant tout le 19ème siècle, et une grande partie du 20ème siècle, de nous humilier, de nous trainer dans la fange, de laver le cerveau de nos enfants dans les écoles et les médias entièrement colonisés et maîtrisés par elle. Cette effroyable manipulation avait produit des effets désastreux : au bout d’un siècle de ce régime meurtrier, la langue était largement en voie d’anéantissement, et les Bretons, privés de leur culture et de leurs traditions, se sont crus français, ce qu’ils ne sont pas. Des millions de pauvres hères, n’ayant aucun moyen d’accéder à la vérité, se sont laissés persuader que cela est vrai. Le crime était presque parfait.
Nous sommes entrés dans une autre phase de notre histoire : celle de la vérité. Les complices de ce crime continuent : mais ils sont maintenant désignés par leurs noms. les principaux ont eu accès à leurs fonctions par des « élections », en réalité par un processus résolument non démocratique, entièrement contrôlé par les brêles de Paris, c’est-à-dire par les états-majors des quelques partis qui contrôlent toutes les prébendes de l’Etat français, tous les fromages de la république. Nos « élus » y plongent résolument leurs museaux : aujourd’hui, presque toute la Bretagne connait ce jeu infect. Certains ont même accepté – erreur fatale à notre époque où les malversations françaises en Bretagne sont déversées partout sur la toile – d’accepter ces misérables hochets pour nourrissons : des « portefeuilles » à la table aujourd’hui si méprisée, que l’on nomme « le gouvernement français des pieds nickelés », mieux : le gouvernement des pédalos et des brêles, selon M.M. Mélenchon et Strauss-Kahn..
L’idée que nous plaidons avec fermeté depuis au moins trente ans, est qu’ils soient jugés, très sévèrement encore, lorsque le temps viendra. Cette idée progresse. Leur exploit de 2014 – leur lâcheté dans l’affaire de Nantes et de la Loire Atlantique, qui représentent 33 pour cent de notre richesse nationale, laissées par des magouilles entre les mains de magouilleurs – les désigne maintenant à l’opprobre générale. D’autres « Bretons », à la faveur de ce que l’on appelle l’« entrisme », s’étant créés des relations putassières dans les « institutions » qui contrôlent toutes les carrières, sont devenus « docteurs » de l’université, et même « professeurs agrégés », à la faveur de leur docilité, de leur ignorance, et surtout de leur aptitude à courber l’échine. En Chine, jusqu’au début du 20ème siècle, les misérables sujets de sa majesté présentés à l’Empereur, le fils du ciel, quel que fût leur rang, étaient punis de sanctions graves, s’ils osaient le regarder dans les yeux. Ils devaient s’incliner neuf fois la tête contre le sol, et frapper violemment le front sur les carreaux, la violence des chocs étant réputée prouver l’importance de leur soumission d’esclaves du pouvoir. Le « kowtow » n’a pas existé en Bretagne sous cette forme physique, mais ce fut pareil, sinon pire, la soumission mentale, non exprimée de cette manière, étant un poison infusé dans de très nombreuses têtes.
Les Bretons d’aujourd’hui ont évolué, mais sont encore trop timorés dans l’expression de leurs revendications : depuis 1789, année de la Shoah bretonne, ils n’osent plus rien d’important, alors que tout pourrait changer en un instant. Lire par Google, impérativement, pour savoir quel jeu répugnant jouent les élus » « bretons » par Google : Le Drian interdit le drapeau breton, et encore : banderolle-nantes-bretagne-interdite-lors-de-grande-parade : ces scandales sont monstrueux : les envahisseurs, les colonisateurs, les assassins de Nantes et de sa région prétendent nous interdire de dénoncer leurs crimes de criminels.
Le sujet traité ici a déjà été évoqué sur la toile en 2008, sous le titre : Nation française, nation bretonne, l’effroyable imposture de 1789, dans l’un de mes blogs. Il est nécessaire d’y revenir, et de l’intégrer dans une théorie générale des nations, dont tous ont besoin dans le monde. On sait que, pour notre malheur, le pays des droits de l’homme a réussi de 1789 à aujourd’hui, à détruire notre langue ancestrale : elle est quasi morte, et va mourir, par l’inaction de nos « élus » : parlée par 1,6 million de personnes en 1860, dans toutes les campagnes de Bretagne de l’Ouest, et dans la plupart des villes, elle n’est aujourd’hui la langue, non exclusive, que de moins de 100 000 locuteurs : lorsqu’il faudra nous rendre des comptes, quel terrible résultat ! Mais même lorsque la Bretagne aura récupéré tous ses droits nationaux et internationaux, le mouvement ne pourra être inversé.
Les Bretons n’ont pas la volonté des Juifs, et ne reconstruiront pas leur langue, comme ils l’ont fait. Du temps qu’il a été président du conseil régional de Bretagne, Le Drian a créée 40 bourses, là où nous perdions 10 000 locuteurs par an. (Ces chiffres sont à parfaire, le résultat mathématiquement exact ne changera rien à ce constat). Les élus – surtout pas Lebranchu -, n’ont rien fait pour enrayer ce désastre. Le Fur et Molac ont été roulés âr l’Etat français, et se sont laissés faire; (D’ailleurs, ont-ils été trompés, où bien étaient ils complices de la supercherie ?) Lire, Mélennec, l’assassinat de la langue bretonne.; mélennec Lebranchu; mélennec Le Drian, Le Fur, Molac …
Le présent article apporte indiscutablement du nouveau : non seulement il analyse ce que sont les nations – ce que d’autres auteurs ont fait -, mais il procède à cette analyse d’une manière plus complète que jusqu’à présent. Il démontre, ce qui ne faisait pas encore la littérature consacrée au sujet, que les nations sont antiques, qu’elles ont existé depuis la plus haute antiquité, et sans doute avant. Ce que ne savait pas Ernest Renan, en dépit de son importante contribution à la définition du concept de Nation.
Pire pour la Une et Indivisible, qui est une nation très tardive, accouchée par le forceps; la France n’existe pas encore au 11ème siècle, alors que le peuple breton est identifié et décrit avant notre ère, notamment par Jules César, qui a séjourné en Bretagne au premier siècle avant Jésus-Christ, à deux reprises, et a combattu les Bretons, décrit leur étonnante combativité, et leur civilisation. (C‘était 2000 ans avant Le Drian, Le Fur, Lebranchu et autres).
Pire encore : la Gaule, que d’aucuns ont voulu considérer – à toute force – comme l’ancêtre de la France (« En ce temps là, ont appris des millions de petits écoliers dont la troisième république a bourré les méninges, la France s’appelait la Gaule », a écrit Lavisse dans sa petite histoire destinée à mentir aux écoliers), n’existe ni comme pays, ni comme patrie, en aucun cas comme nation ou comme peuple (voir plus loin) : c’est un simple espace géographique, au même titre que l’Afrique, le Moyen-orient, l’Amérique du sud.
Très probablement, la langue gauloise n’a pas davantage existé que la langue indo-européenne, dont nous sommes censés être les lointains héritiers. Tous, formatés par le lavage des cerveaux des écoles de la troisième république (française), ont appris par coeur ces fables : que le peuple français n’était rien d’autre que le peuple gaulois, que la France comptabilisait au moins deux mille ans d’histoire, et que le baptême de Clovis était la fondation du premier Etat français.
Le général de Gaule, formaté comme les autres, a cru à ces fariboles : quelle chute pour l’orgueil de ceux qui ont interdit aux Bretons de s’intituler nation, alors que ce peuple a au moins mille cinq cents ans d’antériorité sur les Français. Nous sommes maintenant en plein absurdité, cette affaire ressemble à un vaudeville, les Bretons, si humiliés depuis des siècles, sont enfin vengés par l’avènement de la vérité. (Sur ces points : les publications majeures de Godineau, le dossier Vercingétorix, page 256; Maurice Aghulon, cité par cet auteur; Godineau, regard sur la Gaule, voir la bibliographie ci-après). Ainsi, au terme de cet exposé, les imposture des délirants de 1789 auront volé en éclats. Ce n’est pas rien ! Nous en revendiquons, non pas la paternité exclusive, mais d’avoir joué un rôle essentiel pour en apporter la preuve aux Bretons, et panser des plaies encore saignantes.
à suivre(…)
Louis Mélennec