Drapeau officiel de la Kabylie
La Kabylie est habitée par une population dynamique et pacifique qui fait de la liberté la valeur la plus sacrée de son existence.
Je souhaiterais rendre hommage au travail des militants de Kabylie.
Le Gouvernement Provisoire de Kabylie est l’âme du renouveau, l’avant-garde de la liberté, « Force d’écoute et de proposition », il est aussi un lieu de réflexion et de débat.
Le Gouvernement Provisoire de Bretagne entend nouer des relations avec le Gouvernement Provisoire de Kabylie, dans le cadre des « grandes ambitions » de nos nations respectives, à savoir l’égalité des chances, la justice sociale, la mutation de nos économies, etc..
Je souhaiterais m’adresser à nos compatriotes Bretons résidant à l'étranger qui consacrent une partie de leur temps à militer pour une Bretagne libre. Malgré l’éloignement et des conditions parfois difficiles, je les encourage à continuer d'échanger des idées et informations avec nos amis Kabyles.
Ce dialogue sera utile pour se mobiliser en vue de l’unification du peuple breton et du peuple kabyle.
Claude Guillemain
Président
Gouvernement Provisoire de Bretagne
« Du temps de la France, l’Algérie, c’était le paradis ! »
Dans le numéro 248 (juin 2005) de la revue Ensemble, organe de l’Association culturelle d’éducation populaire, Hocine Aït Ahmed a déclaré : « chasser les pieds-noirs a été plus qu’un crime, une faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale ». Il ajoutait : « N’oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les pieds-noirs et leur dynamisme – je dis bien les pieds-noirs et non les Français -, l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques. Il y a eu envers les pieds-noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens ». « Du temps de la France, l’Algérie, c’était le paradis ! ».
Le 23 décembre 2015, Hocine Aït Ahmed meurt à Lausanne, en Suisse, à l'âge de 89 ans. Il est enterré le 1er janvier dans son village natal, conformément à ses dernières volontés. Il était le dernier membre encore en vie des neuf « fils de la Toussaint », les chefs ayant déclenché la guerre d'Algérie.